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Touareg
Révolte targuie

La révolte targuie

La colonisation fut des plus nocives pour les touareg qui, ne réalisant pas l’impact des changements apportés par les indépendances et révoltés à l’idée de se voir marginalisés, ont décidé de crier leur mécontentement haut et fort, phénomène qui perdure encore aujourd’hui.

Révolte targuie

En effet, leur histoire récente est ponctuée de conflits et de soulèvements sanglants qui sont à jamais gravés dans leurs mémoires. La toute première insurrection eut lieu en 1963, alors que les Touareg se révoltèrent contre le pouvoir centralisé de Bamako, capitale du Mali. Ce conflit fera des milliers de victimes et personne n’interviendra en leur faveur. Pas même la France, qui venait tout juste de se retirer.

En 1990, un second conflit éclata. De jeunes touareg se révoltèrent afin de revendiquer leur droit à la dignité et à la citoyenneté, car ignorés massivement des gouvernements. C’est l’Algérie qui réussira en 1991 à faire signer un accord de paix entre les touareg et le Mali. Malheureusement, cet accord ne fut jamais respecté et le carnage s’intensifia de plus belle. Nombreux civils sont ainsi liquidés.

Mais c’est en mai 1991 à Tombouctou que le drame le plus important aux yeux de la communauté targuie se produisit. Des militaires ont trié touareg et Maures selon la couleur de leur peau et les ont froidement assassinés sur la place publique. Les militaires ont ensuite retenu leurs familles en otage durant un an.

Une nouvelle entente est signée, toujours sous l’aide de l’Algérie qui agit en tant que médiateur, en avril 1992. Encore une fois, cet acte ne changea rien et les pressions continuèrent d’être violentes sur les Maures et les touareg. D’autres exécutions eurent lieu un mois après la signature, dont 12 travailleurs et 48 éleveurs. Ces meurtres poussèrent ainsi la communauté touarègue et les Maures à fuir vers le Burkina Faso, l’Algérie et la Mauritanie en abandonnant tous leurs biens.

La situation fut tout autant sanglante au Niger où torture, arrestations, exécutions par milliers, laissèrent planer le mot « génocide » sur les populations touareg.

Plus déplorable encore, personne n’a jamais été blâmé pour ces évènements sanglants qui ont décimé les populations et jeté un vent de panique permanent chez les touareg.

Vers 1996, un semblant d’accalmie s’est installé, mais le problème ne s’est pas pour autant éteint. En effet, la résistance targuie refuse de baisser les bras et demande qu’on accorde l’autonomie aux régions touareg.

De nos jours, on s’interroge sur l’avenir du peuple targui, peuple qui n’a pour désir que de vivre dans la dignité et de survivre. Pourtant, les solutions n’affluent pas, bien au contraire. Les pays semblent s’être fermés totalement sur la question, laissant les touareg sans réponses.

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